- supplantation
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⇒SUPPLANTATION, subst. fém.Rare. Action de supplanter quelqu'un, quelque chose; résultat de cette action. On a (...) suscité des catins de lettres pour la supplantation du génie (BLOY, Désesp., 1886, p. 319). La supplantation d'Esaü a lieu sous deux formes, grâce à une subtile distinction entre le droit d'aînesse et les bénédictions paternelles (RENAN, Hist. peuple Isr., t. 2, 1889, p. 345).Prononc.:[
]. Étymol. et Hist. 1800 « action de supplanter » (BOISTE). Dér. de supplanter; suff. -ation. Cf. le b. lat. eccl. supplantatio, -onis « croc en jambe, ruse » IVe s. ds BLAISE Lat. chrét., formé sur le supin supplantatum de supplantare, v. supplanter, d'où l'a. fr. supplantation « action de tromper, fourberie » 1re moit. XIIe s. (Psautier Oxford, éd. Fr. Michel, XL, 10, p. 55: supplantatium) et au XVI s. l'empl. p. réf. à Jacob, v. HUG.
supplantation [syplɑ̃tɑsjɔ̃] n. f.ÉTYM. 1800; sopplantation, XIIIe; de supplanter.❖♦ Rare. Action, fait de supplanter; son résultat. ⇒ Dépossession, éviction. || La supplantation d'une chose par une autre.0 Mais cette guerre serait mal faite si elle se contentait d'être défensive. On a donc suscité des catins de lettres pour la supplantation du génie.Léon Bloy, le Désespéré, p. 239.
Encyclopédie Universelle. 2012.